Originaire de Maintenon, Clément Debanne a imaginé une solution innovante : une application mobile connectée à un boîtier de distribution de boissons en libre-service. Entre simplicité d’utilisation et vision stratégique, découvrez comment Merely compte transformer nos habitudes de consommation. Clément se prête au jeu des questions.
L’inspiration du projet ?
Tout a commencé pendant mes études. Lors d’un cours d’entrepreneuriat, on devait imaginer une idée innovante pour s’entraîner à pitcher. Le soir même, en discutant avec des amis autour d’un verre, l’idée a germé. Je me suis surpris à penser : « Pourquoi attendre ? Donnez-moi la tireuse et le terminal de paiement, je me débrouillerai tout seul. » C’est comme ça qu’est née l’idée de Merely, un service simple et autonome pour se servir soi-même.
Comment percevez-vous l’écosystème des startups à Chartres ?
Originaire de Maintenon, j’ai toujours été attaché à la région. Initialement, je pensais développer mon projet sur Paris, mais l’écosystème y est saturé. En revenant en région Centre-Val de Loire, j’ai découvert un terreau fertile pour l’innovation. Grâce à des structures comme la CCI, j’ai pu rencontrer d’autres startups et entreprises. Même si l’écosystème est très tourné vers les cosmétiques et l’agriculture, il est dynamique et offre beaucoup d’opportunités pour des projets variés.
Pourquoi ce nom, Merely ?
Le choix du nom n’a pas été simple. Plusieurs idées me plaisaient, mais elles risquaient d’entrer en conflit avec d’autres marques, comme « Ubeer ». Je voulais un nom qui reflète la simplicité de mon service. « Merely » signifie « simplement » en anglais, et cela résume parfaitement l’expérience utilisateur que je souhaite offrir.
Quelle prochaine étape de développement ?
Je suis à un tournant. Mon prototype est prêt et a même été testé lors d’une soirée dans un bar parisien. Désormais, je travaille à franchir le cap de la commercialisation. Je cherche mes premiers partenaires pour prouver l’efficacité du système, tout en explorant des solutions pour industrialiser la fabrication de mon boîtier.
En parallèle, je lève des fonds pour accélérer mon développement. Et surtout, je ne veux pas me limiter à la bière. Le marché des boissons non alcoolisées, en forte croissance, est une priorité pour moi !
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