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Marin Vogler, cofondateur de CODA, l’école qui réinvente la formation en informatique à Orléans

Photo du rédacteur: Camille CollochCamille Colloch

Dernière mise à jour : 21 janv.

À seulement 26 ans, Marin Vogler est à l’un des cofondateurs de CODA, une école d’informatique qui allie innovation et ancrage territorial. Interview de ce lyonnais d’origine qui nous parle entrepreneuriat, vision éducative sans oublier ses coups de cœur pour Orléans où il est désormais installé. L'école propose ses Portes Ouvertes ce samedi 25 janvier.

À seulement 26 ans, Marin Vogler est à l’un des cofondateurs de CODA, une école d’informatique qui allie innovation et ancrage territorial. Interview de ce lyonnais d’origine qui nous parle entrepreneuriat, vision éducative sans oublier ses coups de cœur pour Orléans où il est désormais installé.
Pour Marin Vogler, Orléans coche toutes les cases.
Un parcours d’excellence et un goût pour l’entrepreneuriat

Marin Vogler n’a pas attendu longtemps pour concrétiser son ambition d’entreprendre. Diplômé d’HEC Paris et du prestigieux master X-HEC Entrepreneur, il a plongé dès la fin de ses études dans la création de CODA. « Je voulais monter une entreprise qui a du sens, avec un impact social et durable. Ma rencontre avec Léni Maroglou mon futur associé a été déterminante. On a été mis en relation par l’ancien directeur du master X-HEC, un master qu’on avait suivi tous les ans à quelques années d’intervalle. Ensemble nous avons lancé CODA qui répond à ces enjeux en formant les talents de demain, là où il y a un réel besoin, » explique Marin.


CODA est donc née d’une double réflexion : répondre à la pénurie de compétences en informatique et offrir aux jeunes une formation accessible et locale. Le modèle économique de CODA repose sur une stratégie de financement indépendante. Une première levée de fonds de 1,7 million d’euros a été réalisée en 2022, suivie d’une deuxième levée de 4 millions d’euros en 2024. L’objectif était clair pour les co-fondateurs : « : conserver une indépendance éducative en construisant un modèle pérenne et autonome ».


Orléans, un choix de cœur et de stratégie

Pourquoi Orléans ? Lors de leur étude de marché, Marin et Léni ont trouvé dans la ville un terreau fertile pour leur école. Le potentiel était évident : « un nombre de jeunes en adéquation avec les besoins des entreprises, un déficit de formations en informatique, et un enjeu d’attractivité pour les employeurs régionaux ». Pour Marin, Orléans coche par ailleurs toutes les cases. « Une ville à taille humaine, dynamique, et suffisamment proche de Paris pour attirer les talents, tout en répondant aux besoins du tissu économique local. » CODA s’est donc installée rue Jeanne d’Arc, en plein cœur de la ville.


Au-delà de son potentiel stratégique, Orléans a aussi été un véritable coup de cœur pour Marin, arrivé en février 2023 dans la capitale régionale. Les bords de Loire, la place du Martroi, et l’atmosphère unique de la ville ont su le séduire. « J’aime défendre Orléans, que ce soit auprès de mes amis parisiens ou lyonnais. Beaucoup ne connaissaient pas la ville, mais après quelques week-ends ici, ils en repartent conquis », confie-t-il avec enthousiasme. Entre les ambitions de CODA – avec un deuxième campus prévu à Dijon en 2025 – et ses attaches personnelles, il se sent pleinement ancré à Orléans. « L’entrepreneuriat est un marathon. Il est essentiel de se sentir bien dans son environnement, et Orléans m’apporte cette sérénité. »


CODA : une école au service des talents et des entreprises

Lancée en septembre 2023 avec une première promotion de 35 étudiants, CODA connaît une croissance impressionnante. En seulement deux ans, l’école en informatique (hors Parcoursup) compte plus de 120 étudiants répartis sur quatre classes, avec des formations allant du bachelor (Bac+3) au master (Bac+5). Les fondateurs sont attachés au cours en présentiel car « c’est là que se nouent des rencontres, des amitiés et cela participe au bien-être des étudiants. » Les spécialités proposées – Green IT, cybersécurité, intelligence artificielle, et data – répondent directement aux attentes des entreprises. « Nous voulons que nos étudiants soient opérationnels rapidement. L’alternance, obligatoire dès la troisième année, est un levier clé pour fixer les jeunes dans la région et est un vecteur clé d’employabilité » souligne Marin.


CODA s’efforce également de démystifier des métiers comme la cybersécurité. « Il y a une réalité derrière les métiers à paillettes. Nous accompagnons nos étudiants pour qu’ils découvrent toutes les facettes de ces carrières et trouvent leur voie. Dans la cybersécurité il y a plusieurs pans : le normatif, le défensif et aussi l’offensif. Ce dernier est assimilé aux hackers et est le plus visible mais les deux autres pans sont essentiels. Ce secteur de la cybersécurité regorge d’emplois notamment en Centre-Val de Loire. »


Un avenir prometteur pour CODA et Orléans

Pour 2025, Marin Vogler et son associé se fixent plusieurs objectifs : continuer à faire croître les effectifs, renforcer les partenariats avec les entreprises locales, et ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes talents. CODA, qui se positionne également comme un ambassadeur du Centre-Val de Loire, joue un rôle clé dans l’attractivité de la région. « En formant des talents et en les connectant aux entreprises locales, nous contribuons à fixer la jeunesse ici, » conclut Marin. Avec des projets plein la tête et une passion pour son métier, Marin Vogler est la preuve que l’entrepreneuriat peut transformer un territoire et ses perspectives.


Pour en savoir plus, c'est par ici.


Évènement : rendez-vous le samedi 25 janvier 2025 pour les Portes Ouvertes de l’école à Orléans (toutes les infos sur https://www.coda.school/journees-portes-ouvertes)

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