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Noémie Arnal (Greez) lutte contre le gaspillage des cosmétiques depuis Chartres

Photo du rédacteur: La rédaction d'Orléans CapitaleLa rédaction d'Orléans Capitale

Un jour, une startup ! À 28 ans, Noémie Arnal, cofondatrice de Greez, transforme les produits cosmétiques délaissés en nouvelles opportunités. Installée au cœur de la Cosmetic Valley, elle donne une seconde vie aux produits tout en plaçant l’économie circulaire et le pouvoir d’achat au centre de son projet. Noémie Arnal répond à La Boîte à Questions d'Orléans Capitale.

De gauche à droite, Logan Favier et Noémie Arnal, cofondateurs de Greez.
De gauche à droite, Logan Favier et Noémie Arnal, cofondateurs de Greez.

Votre parcours en un mot ?

Depuis toute petite, j’ai toujours aimé comprendre comment les choses fonctionnent. Après un bac scientifique, une prépa, et une école d’ingénieur en chimie, j’ai décidé de pousser plus loin ma passion pour les cosmétiques avec une spécialisation en cosmétologie. Ces années m’ont ouvert les portes de grandes entreprises, où j’ai eu la chance de travailler comme Directrice d’Innovation. Chaque étape a renforcé ma créativité et mon envie d’aller plus loin.


Pourquoi l'entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat n’était pas un plan prévu, mais une évidence. J’ai toujours eu un esprit curieux, avec une envie de faire bouger les choses. Travailler dans des structures établies m’a appris énormément, mais j’ai ressenti le besoin d’explorer ma propre vision, de créer quelque chose qui réponde vraiment à mes valeurs.


Le plus grand défi en tant qu'entrepreneure ?

Croire en son projet, jour après jour, quoi qu’il arrive. Il y a des hauts, des bas, des doutes, mais garder la foi est essentiel pour avancer.


En quoi consiste votre startup ?

Greez, c’est une solution pour revaloriser les produits cosmétiques et lutter contre le gaspillage. Depuis septembre 2023, nous travaillons directement avec des marques pour sauver des produits qui, autrement, finiraient à la poubelle : packagings abîmés, anciennes collections ou dates de péremption jugées trop proches. Ces produits trouvent une nouvelle vie grâce à des ventes, des dons, ou même des transformations.


L'inspiration derrière votre projet ?

Tout a commencé devant mon placard de salle de bain. En faisant du tri, je me suis rendu compte que je jetais des produits périmés ou jamais utilisés. Ce gaspillage m’a marquée. Je me suis dit : "Il y a forcément une meilleure façon de faire." Cette prise de conscience est devenue la graine de Greez.


Pourquoi Chartres ?

Chartres, c’est le cœur de la Cosmetic Valley. Être ici, là où l’industrie cosmétique bat son plein, c’est stratégique. Nous bénéficions de l’accompagnement d’acteurs comme The Place by CCI et le Village by CA, qui nous aident à concrétiser notre vision.


Quel modèle économique pour Greez ? 

Nous fonctionnons comme une plateforme, à la manière de Veepee. Les marques déposent leurs produits sur notre site, et les consommateurs viennent les acheter. Chaque semaine, les offres évoluent. Nous prenons une commission sur les transactions, ce qui garantit un modèle économique durable.


Quelle vision à cinq ans ?

Nous rêvons d’élargir notre mission en permettant aux consommateurs de vider leurs propres placards. Greez deviendrait alors un acteur clé dans le cycle de vie des produits cosmétiques, en combinant économie circulaire et pouvoir d’achat


Quelle contribution à l'économie locale ?

Je crée de l’emploi indirect avec nos partenaires locaux, à Chartres. 


Quelle innovation clé apportée ?

L’optimisation des produits finis, comme transformer un gel douche en nettoyant pour voitures.


Quel est le plus grand obstacle rencontré ?

Aller vite. Dans un secteur aussi concurrentiel, la réactivité est cruciale. Mais chaque obstacle nous pousse à innover davantage.


Une réussite marquante ?

Récemment, des grands groupes nous ont contactés… avant même que nous les approchions. Cela montre que notre projet répond à un véritable besoin, et c’est une immense fierté.


Comment gérez-vous le stress ?

Je gère le stress grâce à un entourage solide et en pratiquant des activités sportives, principalement la course à pied. Avoir un associé avec qui partager ses inquiétudes est également une vraie chance.


Un conseil pour les aspirants entrepreneurs ?

Ne craignez pas de vous lancer, mais surtout, entourez-vous des bonnes personnes. Une équipe solide et bienveillante est la clé pour réussir.


Votre vision à long terme ?

Être au cœur du cycle de vie des produits cosmétiques. 


Votre café préféré pour un rendez-vous à Chartres ?

Le Café Bleu.


Le restaurant pour un déjeuner à Chartres ?

Chez Tomate et Piment. 


Un spot pour un déjeuner rapide à Chartres ?

Toujours le Café Bleu !


Votre endroit préféré pour vous détendre le soir à Chartres ?

Le Grand Monarque.


Un iieu favori pour faire la fête à Chartres ? 

La guinguette de Luisant.


Votre endroit préféré pour vous détendre le week-end ?

Le parc du bord de l’Eure.


L’incontournable à visiter sur Chartres ?

La cathédrale de Chartres, sans aucun doute.


Un lieu secret à partager ?

La Maison Picassiette à Chartres. 


Comment trouvez-vous votre équilibre vie pro/perso ?

L’équilibre est bon, mais il repose sur deux choses essentielles : beaucoup de communication et des moments pour soi. Sans cela, le stress peut vite s’accumuler et affecter l’humeur. Il est important de s’accorder des pauses et de ne pas hésiter à échanger pour relâcher la pression.

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